Insulter avec panache : Et si on réinventait les insultes pour qu’elles soient plus inclusives ?

En lisant ce titre, vous avez peut-être eu l’une de ces réactions :

« Roh, c’est pas possible avec ces wokes ! On ne peut plus rien dire !  »

« Attends… comment tu veux rendre une insulte inclusive ? »

Bon, déjà, posons les bases :

la communication inclusive, ce n’est pas appauvrir le langage.

Au contraire, c’est savoir jouer avec toute la richesse lexicographique et sémantique du français.

Et croyez-moi, notre langue déborde de créativité, même pour râler !

Insulter, un art (trop) négligé ?

On a tous déjà lâché une insulte sous le coup de la colère. Un réflexe humain, parfois même libérateur. Mais si les mots ont du pouvoir, pourquoi ne pas les utiliser avec plus d’intelligence ? Et surtout, sans perpétuer des discriminations qui ne nous ressemblent pas.

Insulter avec créativité et respect, c’est possible. Et franchement, c’est bien plus satisfaisant.

Pourquoi insulte-t-on ? Un réflexe humain aux conséquences réelles

Insulter, c’est souvent un exutoire. Un moyen d’évacuer la frustration, de marquer son désaccord ou même de rire. Mais ce qui peut sembler banal n’est pas toujours anodin.

L’impact des mots sur les individus

Des études en psychologie montrent que les insultes répétées peuvent affecter durablement l’estime de soi et renforcer les discriminations. Insulter, c’est parfois maintenir des rapports de domination, volontairement ou non.

L’insulte, c’est quoi au juste ?

Par définition, une insulte est une parole ou un acte visant à outrager quelqu’un.

L’outrage, lui, désigne un délit qui porte atteinte à l’honneur d’une personne.

Donc, si je crie « Putaing » (oui, avec l’accent du Sud, c’est plus savoureux), je participe, même sans le vouloir, à remettre en cause l’honneur des travailleurs et travailleuses du sexe. Pourtant, comme le dit si bien Lola Wesh :

« Putaing, ce n’est pas une insulte, c’est un métier ! »

Et pas n’importe lequel : le plus vieux du monde.

Même chose avec les insultes psychophobes :

Dire « schizo », « cinglé » ou « bipolaire », c’est mépriser les personnes qui vivent avec des troubles mentaux.

Les insultes handiphobes, grossophobes ou LGBTQphobes réduisent les gens à leur handicap, leur morphologie ou leur identité. Elles nient leur individualité et alimentent des stéréotypes nuisibles.

Insultes et liberté d’expression : Un débat sans fin

L’argument phare pour justifier l’usage de certaines insultes est souvent 

« J’ai le droit de dire ce que je veux, c’est la liberté d’expression ! »

Liberté d’expression ≠ Liberté d’humilier

La liberté d’expression est un droit fondamental, mais elle n’est pas absolue.

La loi suisse interdit les propos diffamatoires, injurieux ou incitant à la haine.

Les insultes discriminantes peuvent avoir des conséquences légales et sociales.

Posons-nous la question : Est-ce qu’humilier ou blesser fait vraiment partie de la liberté d’expression ?

Insulter avec style : La créativité au service du respect

Alors, si on aime jouer avec les mots, pourquoi ne pas imaginer des insultes plus créatives, plus drôles… et surtout moins nocives ?

Petit florilège d’insultes inclusives :

1. Les insultes enfantines (mais redoutables)

Efficaces et sans conséquence, elles piquent sans blesser :

  • « Va marcher sur des Lego ! »
  • « Espèce de cornichon »
  • « Tête de têtard »
  • « Tête de chou », « patate », « épinard »… (Les légumes sont sous-cotés dans l’insulte, honnêtement.)

2. Les insultes inventives (élégantes et percutantes)

Pourquoi rester basique quand on peut viser l’élégance ?

  • « Je n’ai pas envie de t’insulter, j’ai peur de salir l’insulte. »
  • « Niveau bagage intellectuel, tu voyages léger. »
  • « J’aimerais t’expliquer, mais je n’ai pas mon diplôme en traduction de bêtises. »

3. Les insultes geek et modernes (spéciale dédicace aux initiés)

  • « T’es aussi utile qu’Internet Explorer. »
  • « PNJ mal codé » (Pour les gamers, c’est une pique de haut niveau.)
  • « Bug de la matrice humaine. »

4. Les insultes poétiques (douces, mais cinglantes)

  • « Être aussi vif qu’une huître en hibernation. »
  • « Tu as le charisme d’une biscotte humide. »
  • « Tête de linotte en manque de plumes. »
  • « Bruit de fond dans une pièce vide. »

5. Mes préférées (parce qu’elles ont une histoire)

  • Enculeur de mouche : pour désigner quelqu’un d’extrêmement tatillon.

Celle-là, la première fois qu’on me l’a sorti… je pense que je suis resté bloqué pendant bien 5 minutes.

  • Foutimasser : un vieux mot suisse transmis par mon grand-père, qui signifie « perdre son temps à des futilités ».

Tellement rare qu’il en devient inoffensif !

Mais au fond, pourquoi changer nos insultes ?

Parce que les mots ont du poids. Ils construisent nos idées, nos relations et nos perceptions. En changeant notre manière de râler, on évite de perpétuer des discriminations, même involontaires.

Et puis, soyons honnêtes : insulter quelqu’un avec panache, c’est quand même plus satisfaisant que de balancer un banal « connard ». Non ?

La langue française est un terrain de jeu immense. Pourquoi ne pas l’explorer pleinement ?

Râler, oui. Mais avec classe.

On peut continuer à râler, pester, s’énerver. Mais pourquoi ne pas le faire avec panache ?

Insulter autrement, c’est refuser de reproduire des schémas qui blessent. C’est montrer que l’on peut être créatif, drôle et respectueux.

Et entre nous, qui n’a jamais rêvé de sortir une pique si bien tournée qu’elle coupe court à toute réponse ?

Alors, espèce de cornichon, prêt·e à enrichir ton répertoire ?

Et vous, vous avez des insultes inclusives à partager ?

J’attends vos pépites en commentaires. Soyons créatifs, soyons drôles… mais restons respectueux.

Moi, c’est Grégoire, et j’ai créé Grédaction : Écrivain public x IA.

Mon credo : changer le monde, un mot à la fois.

Avec mes expériences personnelles et professionnelles, je combine :

_Une intelligence émotionnelle aiguisée.
_La puissance de l’intelligence artificielle.
_Une expertise en rédaction inclusive

Je vous aide à écrire des textes qui reflètent votre identité et votre voix, tout en vous permettant de vous concentrer sur l’essentiel : votre activité et votre clientèle.

Chacun d’entre nous porte une part de responsabilité dans la manière dont nos mots façonnent le monde. Utilisons-les pour ouvrir des dialogues, sensibiliser, et faire entendre votre voix.

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