Et si on changeait de stratégie ? Pour un militantisme qui écoute, qui questionne, qui ouvre

Et si on repensait notre manière de militer ? Le militantisme bienveillant propose une approche patiente, fondée sur l’écoute et la compréhension.

Pourquoi il est si difficile de désapprendre ce qu’on n’a jamais appris consciemment

Il est souvent difficile de comprendre à quel point nous sommes imprégné·es par les systèmes qui nous entourent — et plus encore, comment nous avons intégré certaines de leurs violences sans même nous en rendre compte.

Ce conditionnement est souvent invisible, parce qu’il est profondément normalisé.

On ne remet pas en question ce qui fait partie de l’évidence collective.

Et demander à quelqu’un·e de remettre en cause cette évidence, c’est comme lui proposer de quitter un chemin balisé qu’il ou elle emprunte chaque jour sans y penser.

Cela demande :

  • d’accepter d’être dérouté·e
  • d’avoir les outils pour comprendre ce qui se joue
  • d’avoir l’espace psychique et émotionnel pour changer

Bref, ce n’est ni immédiat ni confortable.

Poser des questions : la force tranquille d’un militantisme curieux

Et pourtant, il existe une posture simple, mais puissante.

Une pratique qui peut faire basculer une conversation — pas en gagnant, mais en ouvrant.

Poser des questions

Pourquoi c’est si efficace ?

Parce que poser des questions, c’est refuser d’imposer une vérité.

C’est partir à la recherche du point de friction : ce moment où la personne hésite, se tend, ou résiste. C’est là que se cache souvent le noyau dur de ses représentations. Et c’est là que l’on peut semer une graine.

Mais pour que cette graine ait une chance de germer, il faut une posture.

Une posture d’écoute active, de non-jugement, de curiosité réelle.

Quand l'écoute crée une brèche

Il y a quelque temps, une personne me lance, un peu lassée :

Franchement, on en entend parler tout le temps maintenant… Les personnes LGBTQ+, c’est devenu une mode ou quoi ?

Je ressens la montée d’adrénaline. Je connais cette tension, ce moment où tout en moi a envie de répondre, de recadrer, de sortir les chiffres, les faits, les exemples.

Mais cette fois-là, je décide de poser une question.

Tu penses que c’est une mode… ou que c’est juste plus visible ? Tu crois qu’avant, ces personnes n’existaient pas ?

La conversation se déroule, doucement. Je raconte comment l’accès à Internet, les communautés en ligne, la représentation médiatique ont permis à des milliers de personnes de comprendre qu’elles n’étaient pas seules dans leur ressenti, dans leur expérience du genre ou du corps.

Et cette personne finit par dire :

Ah ouais… j’avais jamais vu ça comme ça.

Pas une victoire.

Mais une brèche.

Et parfois, une brèche, ça suffit pour qu’un doute fertile s’installe.

Pourquoi choisir un militantisme bienveillant et patient ?

Ce type de militantisme bienveillant et patient, c’est une posture qui mise sur le temps long, la relation et la nuance.

Ce type de conversation, ce n’est pas un sprint. Ce n’est pas un débat à gagner.

C’est un Ironman relationnel.

Il faut de la régularité. De la résilience. De la tendresse même.

Je crois à ce militantisme-là :

  • Celui qui crée de l’espace plutôt que d’en occuper

  • Celui qui fait émerger des prises de conscience, au lieu de les plaquer

  • Celui qui mise sur la durée, pas sur l’instantanéité

Un militantisme qui ne cherche pas à faire plier, mais à faire mûrir.

Et si on construisait des ponts au lieu de chercher les failles ?

Il y a une différence fondamentale entre vouloir « avoir raison » et vouloir « faire cheminer quelqu’un·e ».

Militer, ce n’est pas forcément être en opposition frontale. C’est parfois accompagner le mouvement de l’autre, en plantant des repères sur le chemin.

C’est construire des ponts entre les mondes de chacun·e, même quand ces mondes ne parlent pas (encore) la même langue.

C’est cette forme de militantisme bienveillant qui, à mes yeux, peut faire évoluer les mentalités durablement.

Et vous, avez-vous déjà vu une brèche s’ouvrir là où vous ne l’attendiez pas ?

Ou au contraire, avez-vous rencontré des murs infranchissables, malgré la patience et les questions ?

Quels chemins avez-vous explorés pour sortir de la confrontation ?

Quels outils ont participé à rendre vos luttes plus fécondes ?

Je vous invite à prendre un moment pour y réfléchir.

Et si le cœur vous en dit : partagez-le.

Moi, c’est Grégoire, et j’ai créé Grédaction : Écrivain public x IA.

Mon credo : changer le monde, un mot à la fois.

Avec mes expériences personnelles et professionnelles, je combine :

_Une intelligence émotionnelle aiguisée.
_La puissance de l’intelligence artificielle.
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Je vous aide à écrire des textes qui reflètent votre identité et votre voix, tout en vous permettant de vous concentrer sur l’essentiel : votre activité et votre clientèle.

Nous portons toutes et tous une part de responsabilité dans la manière dont nos mots façonnent le monde. Utilisons-les pour ouvrir des dialogues, sensibiliser, et faire entendre votre voix.

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